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Nom de naissance | Andrée Marguerite Mangin |
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Naissance |
Paris 15, France |
Décès |
Saint-Mandé, France |
Activité principale |
Journaliste Romancière Scénariste |
Distinctions |
Prix Alexandre-Dumas (1973) Prix Louis Barthou (1988) Chevalier de l'Ordre national du Mérite (1998) |
Langue d'écriture | Français |
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Genres |
Romans historiques, Romans d'amour |
?uvres principales
Juliette Benzoni, née le dans le 15 arrondissement de Paris et morte le à Saint-Mandé, est une autrice de romans historiques à succès et une scénariste française. Certains de ses romans ont été adaptés pour la télévision.
Juliette Benzoni a grandi à Saint-Germain-des-Prés, dans la maison où vécurent Prosper Mérimée, Camille Corot et André-Marie Ampère.
Après avoir étudié au Cours Desir, Juliette Benzoni se retrouve au lycée Fénelon, que ses parents lui font quitter après l'affaire Violette Nozière. Elle fréquente alors le Collège d'Hulst (aujourd'hui Paul Claudel-d'Hulst, dans le VII arrondissement), où elle obtient son baccalauréat. Elle entame ses études supérieures à l'Institut catholique de Paris, bientôt interrompues par la Seconde Guerre mondiale.
C'est à cette période qu'elle épouse Maurice Gallois, et part s'installer avec lui à Dijon. Elle y étudie l'histoire de la Bourgogne, et découvre l'ordre de la Toison d'or. Cette découverte donnera quelques années plus tard naissance à la série des Catherine.
Son mari meurt d'une angine de poitrine quelques années après la Libération.
En 1950, elle quitte la France pour le Maroc, où elle obtient un emploi dans une régie publicitaire. Elle y rencontre son deuxième mari, le capitaine Benzoni, qu'elle épouse en 1953, quelques semaines avant son départ pour l'Indochine. Alors que son mari part pour Hué, elle rentre en France.
Une fois en France, Juliette Benzoni travaille comme journaliste. Elle travaille alors pour Histoire pour tous, pour le Journal du dimanche, qui était le septième jour de France soir, et pour Confidences.
Une émission télévisée la fait remarquer, et l'agence de presse Opera Mundi lui propose d'écrire un roman historique, en lui promettant un succès digne des Angélique d'Anne et Serge Golon. Arrivée au tiers du premier volume des Catherine, France-Soir lui propose d'acheter son roman, à condition qu'il soit fini deux mois plus tard. Ce qui fut fait. À peine Il suffit d'un amour fut-il achevé que France Soir le lançait. Dix éditeurs étrangers en avaient par ailleurs déjà acquis les droits.