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Naissance | Louviers (Eure) |
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Nationalité |
française |
Formation |
Université de Rouen-Normandie |
Activité |
Romancier |
Membre de | |
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Équipe |
TT de l'arche (d) |
Directeur de thèse |
Yves Guermond (d) |
Genre artistique |
Thriller |
Site web | |
Distinctions |
Prix Michel-Lebrun () Prix Maison de la Presse () |
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Michel Bussi, né le à Louviers dans le département de l'Eure, est un écrivain et géographe français.
Il mène une carrière littéraire de première importance, notamment dans le domaine du roman policier. En 2020, il est selon le classement GFK-Le Figaro, le deuxième écrivain français en nombre de livres vendus (près d'un million d'exemplaires vendus en 2019). Il est entré dans ce classement en 2014, à la 8 place (près de 480 000 livres vendus en 2013) puis à la 5 en 2015 (près de 840 000 livres vendus en 2014), puis à la 3 en 2016 (plus d'un million de livres vendus), à la 2 en 2017 (1,1 million de livres vendus), à la 3 en 2018 et à la 2 en 2019.
Professeur de géographie à l'université de Rouen, où il a dirigé jusqu'en 2016 une UMR du CNRS. Il est spécialiste de géographie électorale.
Michel Bussi commence à écrire dans les années 1990. Alors jeune professeur de géographie à l'université de Rouen, il écrit un premier roman, situé à l'époque du débarquement de Normandie. Celui-ci est refusé par l'ensemble des maisons d'édition. Il écrit quelques nouvelles, s'attelle à l'exercice de l'écriture de scénarios mais sans parvenir à les faire publier.
Il attend dix ans pour que l'idée d'un roman, inspiré d'un voyage à Rome au moment du pic de popularité du Da Vinci Code de Dan Brown, s'impose à lui. Ce succès d'édition international, ainsi que la lecture d'une réédition de Maurice Leblanc pour le centenaire d'Arsène Lupin, le poussent à se lancer dans un travail d'enquêteur. De retour à Rouen, équipé de ses cartes de l'IGN, il noircit des carnets jusqu'à pouvoir proposer, en 2006, un manuscrit intitulé Code Lupin à un éditeur régional et universitaire, les éditions des Falaises. Ce premier roman sera réédité neuf fois.
Plusieurs années seront nécessaires pour que ses ouvrages, qui paraissent au rythme d'un par an, tel Mourir sur Seine en 2008, ou Nymphéas noirs en 2011, voient leurs ventes s'envoler. Après une série de récompenses locales, grâce à ses premières éditions en livre de poche, mais surtout grâce à la sortie en rayon polar de son ouvrage maître Un avion sans elle, l'auteur géographe est propulsé sur le devant de la scène.
Une des particularités de son travail est de situer la majorité de ses premiers romans en Normandie. Ce tropisme normand, ajouté à son enseignement et ses recherches en Normandie, l'ont amené à être élu « parrain officiel » de la fête des Normands, édition 2014, fête régionale normande tenue sur l'ensemble de son territoire et au-delà. Son roman N'oublier jamais, sorti en , met « plus que jamais » la Normandie au c?ur de son intrigue, tout comme Maman a tort (qui se déroule au Havre), sorti en . L'insularité des lieux est une autre particularité de ses romans, qu'il s'agisse de Ne lâche pas ma main (2013) qui se déroule à la Réunion, du Temps est assassin (2016), qui se déroule en Corse, de Sang famille (2006) qui se déroule sur l'île imaginaire de Mornesey, ou Au soleil redouté (2020) qui se déroule aux Marquises.
En 2017, il publie sous le pseudonyme de Tobby Rolland le roman La Dernière Licorne. On peut lire au dos du roman cette biographie fictive : « À dix ans, Tobby Rolland rêvait du Kafiristan en dévorant L'Homme qui voulut être roi de Kipling. À trente ans, alors que, d'une ambassade à une autre, il parcourait l'Afghanistan, la Turquie et le Kurdistan, il rêvait aux aventuriers partis à la recherche de l'arche de Noé. À quarante ans, après avoir lu l'épopée de Gilgamesh, le Mahabharata, le Yi Jing, la Bible, le Coran, Les Métamorphoses d'Ovide et les nombreux récits qui se rapportent à l'arche, il imaginait qu'une seule histoire pourrait réinventer le mythe du Déluge. À cinquante-trois ans, ce haut fonctionnaire en Asie centrale et au Moyen-Orient signe, sous ce nom de plume, son premier roman. ».
Il se distingue par sa diversité des thèmes et des styles qu'il aborde dans ses romans, même si tous peuvent être considérés comme des romans à suspense, caractérisés par un twist final : la question des migrants avec On la trouvait plutôt jolie, un roman d'amour avec J'ai dû rêver trop fort, le polar ésotérique, Tout ce qui est sur terre doit périr, le recueil de nouvelles avec T'en souviens-tu mon Anaïs ?, le conte philosophique, Code 612, Qui a tué le petit prince ?, la Science fiction, Nouvelle Babel, la dystopie, série N.E.O, ou même les contes pour enfants avec Les Contes du Réveil Matin illustrés par Eric Puybaret.