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Type |
Centre culturel |
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Ouverture | |
Gestionnaire |
Fondation de l'Institut du monde arabe (d) |
Visiteurs par an |
239 782 () |
Site web |
Collections |
Monde arabe |
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Architectes |
Jean Nouvel, Architecture-Studio |
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Protection | ![]() |
Pays | ![]() |
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Division administrative |
Île-de-France |
Commune |
Paris |
Adresse |
1, rue des Fossés-Saint-Bernard Place Mohammed-V |
Coordonnées |
48° 50? 57? N, 2° 21? 25? E |
L'Institut du monde arabe (IMA) est un institut culturel français consacré au monde arabe. Il est présidé par Jack Lang depuis .
Il est situé au c?ur de Paris, dans le 5 arrondissement, sur la place Mohammed-V, entre le quai Saint-Bernard et le campus Pierre-et-Marie-Curie.
L'édifice est conçu par un collectif d'architectes (Jean Nouvel, Gilbert Lézénès (d), Pierre Soria et Architecture-Studio) qui tente une synthèse entre culture arabe et culture occidentale.
La construction de ce bâtiment, bien qu'étant inscrite dans la politique de grands travaux voulus par François Mitterrand, est décidée sous le septennat de Valéry Giscard d'Estaing en vue d'améliorer les relations diplomatiques entre la France et les nations arabes. L'IMA est inauguré le par le président Mitterrand.
La bibliothèque de l'Institut du monde arabe est une des plus importantes bibliothèques européennes consacrées à la culture et à la civilisation arabe.
Fondation privée financée majoritairement par l'État français, l'Institut du monde arabe bénéficie aussi du soutien financier de plusieurs pays de la Ligue arabe.
L'IMA est membre du Forum des instituts culturels étrangers à Paris et d'Échanges et productions radiophoniques (EPRA). Il est parfois surnommé le « Beaubourg arabe », en référence au centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, dit centre Beaubourg.
En , il ouvre une antenne à Tourcoing.
L'Institut est soutenu par une fondation créée en commun par la République française et les États suivants, tous membres de la Ligue arabe : l'Algérie, l'Arabie saoudite, le Bahreïn, Djibouti, les Émirats arabes unis, l'Irak, la Jordanie, le Koweït, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, Oman, le Qatar, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Tunisie, le Yémen (à l'époque la République démocratique populaire du Yémen et la République arabe du Yémen).
L'acte de fondation est signé le au siège du ministère des Affaires étrangères par les ambassadeurs de ces États :
Les statuts sont approuvés par les représentants des États fondateurs le .
Ces États fondateurs sont par la suite rejoints par trois membres de la Ligue arabe qui n'en faisaient pas encore partie : la Libye en , puis l'Égypte et la Palestine en .
Le , la fondation fut également reconnue d'utilité publique par un décret du ministre de l'Intérieur, Christian Bonnet, et du ministre des Affaires étrangères, Jean François-Poncet.
Cette forme d'établissement est unique, qualifiée de sui generis.
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