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Catherine Mavrikakis
Fonction
Professeure (en)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (64 ans)
ChicagoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
canadienne
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivaine, romancière, professeure d'université, essayisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de Montréal
Université ConcordiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Prix Victor-Barbeau ()
Grand prix du livre de Montréal ()
Prix des libraires du Québec ()
Prix littéraire des collégiens ()
Académie des lettres du Québec ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Catherine Mavrikakis, née le à Chicago, est une écrivaine et essayiste québécoise. Elle est professeure au département des littératures de langue française de l'Université de Montréal depuis , après avoir été professeure à l'Université Concordia de 1993 à 2003.

Biographie

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Née le 7 janvier 1961 à Chicago d'une mère française et d'un père d'origine grecque qui a grandi en Algérie, Catherine Mavrikakis complète un baccalauréat et une maîtrise en littérature française à l'Université de Montréal, avant de s'orienter vers la littérature comparée au doctorat. Son mémoire de maîtrise a pour titre La question de la fin de l'histoire dans Le dernier homme de Maurice Blanchot. Elle obtient son doctorat à l'Université de Montréal en 1989. Sa thèse, intitulée Langue familière, langue étrangère : de la pureté d'une langue à sa traduction, porte sur la langue, la folie et la fondation de la littérature nationale dans le corpus suivant : Mallarmé, Nodier, Freud et Schreber, Khlebnikov, Hölderlin, Heidegger et les Romantiques allemands.

Elle a également travaillé sur différents sujets, tels la filiation, le deuil, la maladie dans l'écriture moderne. Ses recherches tentent de penser le discours littéraire et social sur la santé actuelle (Foucault), les idées de contamination, contagion et influence dans les écrits du sida et l'imaginaire de l'aveu, de la souffrance à nommer dans le récit contemporain (Christine Angot, Chloé Delaume, Guillaume Dustan, Anne-Marie Alonzo). Elle s'intéresse aussi au processus créateur dans la théorie psychanalytique et dans le discours tenu par les écrivains. Elle participe depuis longtemps au festival littéraire international Metropolis bleu.

Pour Mavrikakis, l'écriture est une écriture de la colère : « La colère chez moi est une éthique, une politique, un facteur de changement.» L'écriture de Mavrikakis s'inscrit ainsi dans le paysage des « auteurs de la colère », dont Martine Delvaux, Christine Angot, Elfriede Jelinek, Chloé Delaume, Alice Massat, Lorette Nobécourt et Virginie Despentes. Son écriture, notamment dans ses textes récents, est marquée d'un « humour acerbe [?] niché dans ses craques et se présentant à nous de façon inopinée ».

Elle est membre de l'Académie des lettres de Québec depuis 2017.

Carrière universitaire

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De 1993 à 2003, Catherine Mavrikakis occupe le poste de professeure à l'Université Concordia.

En 2003, Catherine Mavrikakis et Martine Delvaux deviennent les directrices de la revue féministe Tessera, laquelle cessera ses activités en 2005.

De 2004 à 2010, Catherine Mavrikakis participe à plusieurs projets de recherche subventionnés par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada, seule ou en collaboration avec d'autres chercheurs, dont Martine Delvaux et Christian Saint-Germain. Ses projets abordent principalement la figure du féminin et le visage des femmes.

Avec Servanne Monjour et Marcello Vitali-Rosati, Catherine Mavrikakis participe à un projet de recherche sur le récit de voyage intitulé « Réaménagement littéraire de la route Transcanadienne (St-Jean-Victoria) », et ce de 2018 à 2021.

Elle enseigne au Département d'études françaises de l'Université de Montréal depuis juin 2003.

  1. ? Date et lieu de naissance révélés, en sa présence, dans l'AUDIO FIL « Peut-on apprendre à devenir écrivain? », à l'émission radiophonique « Plus on est de fous, plus on lit! » de Marie-Louise Arsenault, sur Radio-Canada, le 24 septembre 2013.
  2. ? Aurélie Freytag, « Entretien avec Catherine MAVRIKAKIS » Accès libre, sur Post-Scriptum, (consulté le )
  3. ? C'est fou..., « Catherine Mavrikakis : la folie comme moteur de création », sur Radio-Canada, (consulté le )
  4. ? « Metropolis Bleu invite Fanny Britt et Catherine Mavrikakis », (consulté le )
  5. ? Catherine Lalonde, « Chiennes d'écrivaines engagées », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  6. ? Yannick Marcoux, « «Impromptu»: l'humour caustique façon Catherine Mavrikakis », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  7. ? « Catherine Mavrikakis » [https://academiedeslettresduquebec.ca/membres/membres-actifs/catherine-mavrikakis/%5D, sur Académie des lettres du Québec (consulté le )
  8. ? « Catherine Mavrikakis », sur Université de Montréal (consulté le )
  9. ? « Tessera », sur Tessera (consulté le )
  10. ? CRILCQ, « Visages de femmes. L'infigurable féminin, entre récit et photographie » Accès libre, sur Figura (consulté le )
  11. ? FIGURA, « Réaménagement littéraire de la route Transcanadienne (St-Jean-Victoria) » Accès libre, sur Figura (consulté le )
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