source wikipédia
Nom de naissance | Arto Tapio Paasilinna |
---|---|
Naissance |
Kittilä (Laponie, Finlande) |
Décès |
(à 76 ans) Espoo (Région capitale, Finlande) |
Activité principale |
Romancier, journaliste, scénariste |
Distinctions |
Médaille Pro Finlandia |
Famille |
Reino Paasilinna, Erno Paasilinna (frères) |
Langue d'écriture | Finnois |
---|---|
Genres |
Roman, roman picaresque, roman humoristique, roman satirique, roman d'aventures |
Adjectifs dérivés | Paasilinnien |
?uvres principales
Arto Paasilinna (/??r.to ?p??.si.?lin.n?/), né le à Kittilä et mort le à Espoo, est un écrivain, journaliste et poète finlandais de langue finnoise.
Il est l'auteur de trente-cinq romans traduits en plus de vingt-sept langues (dont dix-huit en français en date du mois de février 2018). Il est également scénariste pour le cinéma, la radio et la télévision.
Arto Paasilinna est, avec Mika Waltari et Sofi Oksanen, un des écrivains finlandais les plus connus dans le monde.
Arto Paasilinna est né en 1942 dans un camion, en plein exode face aux forces soviétiques, durant la Guerre de Continuation ; sa famille, fuyant les combats, est chassée vers la Norvège, puis la Suède et la Laponie finlandaise. Paasilinna - qui signifie en finnois « forteresse de pierre »- est un nom inventé par son père, né Gullstén, pour « finniser », comme beaucoup de Finlandais, un patronyme à consonance suédoise (à l'instar des personnes inspirées par le mouvement fennomane). Les circonstances de sa naissance et les premières années de sa vie ont fait dire à Paasilinna : « J'ai connu quatre états différents dans ma prime jeunesse. La fuite est devenue une constante dans mes récits, mais il y a quelque chose de positif dans la fuite, si avant il y a eu combat ».
Dès l'âge de treize ans, il exerce divers métiers, dont ceux de bûcheron et d'ouvrier agricole. À vingt ans, il décide de reprendre ses études afin de devenir journaliste et va à l'école Supérieure d'éducation populaire de Laponie (1962-1963). Il entre ensuite, comme journaliste-stagiaire, au quotidien régional Lapin Kansa (Le peuple lapon). Parlant de cette époque de sa vie, Paasilinna a indiqué : « J'étais un garçon des forêts, travaillant la terre, le bois, la pêche, la chasse, toute cette culture que l'on retrouve dans mes livres. J'ai été flotteur de bois sur les rivières du nord, une sorte d'aristocratie de ces sans-domicile fixe, je suis passé d'un travail physique à journaliste, je suis allé de la forêt à la ville. Journaliste, j'ai écrit des milliers d'articles sérieux, c'est un bon entraînement pour écrire des choses plus intéressantes. ».
Il collabore de 1963 à 1988 à divers journaux et revues littéraires.
Il est marié à Terttu Annikki Paasilinna, née Kasper. Il a deux fils : Jyrki Petteri (1964) et Janne (1967). Paasilinna habite dans son domaine de Kuusilaakso (la Vallée des Sapins), à une heure d'Helsinki. Reino Paasilinna (député européen) et Erno Paasilinna (écrivain) sont ses frères.
En 2008 et 2009, l'écrivain fait la une des tabloïds finlandais pour son comportement incohérent, y compris sa conduite automobile imprudente. En , Arto Paasilinna est victime d'un accident vasculaire cérébral. Son fils Petteri Paasilinna confirme dans une interview accordée au journal Ilta-Sanomat en que son père a séjourné en maison de soin palliatifs en , et son fils devient alors son trésorier. Il décède le dans une maison de repos à Espoo.
<ref>
incorrecte?: aucun texte n'a été fourni pour les références nommées :0